Depuis quelques années, les soft skills sont devenues un terme en vogue dans le domaine du recrutement et de l’emploi. France Travail souligne l’intérêt grandissant de ces compétences au sein des entreprises européennes. Dans cet article, nous vous proposons trois clés pour tout comprendre sur les soft skills et l'importance du bilan de compétences.
Elles sont actuellement au nombre de trois : hard skills, mad skills et la dernière soft skills.
Nommées également compétences techniques (ou traduites par « compétences dures »), elles sont des savoir-faire acquis au cours de notre scolarité, de nos études supérieures et de nos différentes expériences professionnelles. Elles complètent souvent notre CV et notre lettre de motivation dans la recherche précise d'un métier ou d’un domaine d'activité.
C’est l’apprentissage d’une langue étrangère durant notre scolarité, que nous continuons de pratiquer dans un contexte professionnel. Ce peut-être la maitrise d’un logiciel de gestion commerciale ou d’autres logiciels. Nous avons été formés pour l’utilisation quotidienne de ces derniers pour notre poste de travail.
Elles équivalent à des compétences atypiques ou originales. Contrairement à la traduction, ces compétences ne sont pas folles : elles sont souvent liées au domaine sportif, artistique et culturel. Elles peuvent correspondre aux centres d’intérêt mentionnés dans notre CV et démontrent des qualités précieuses et sous-jacentes.
La pratique d’un sport démontre votre détermination, votre esprit d’équipe, ou votre endurance à toute épreuve, etc. Le bénévolat est également concerné par les mad skills : il révèle votre altruisme et votre engagement. Les activités artistiques sont aussi prises en compte comme la poterie pour la patience, le théâtre pour votre aptitude à parler en public, etc.
Elles sont nommées de diverses façons (traduites également sous « compétences douces ») : savoir-être, habilité comportementale, compétence comportementale ou émotionnelle. À la différence des hard skills et des mad skills, elles sont difficilement quantifiables, car les soft skills sont souvent innées. Elles nous permettent d'interagir et de communiquer avec les autres.
Dans l’ouvrage, le défi des soft skills, les auteurs s'appuient sur le modèle Hester pour nous présenter les 4 catégories essentielles :
De ces 4 catégories, il en découle 10 soft skills : la communication, la collaboration, l’influence, la gestion d’équipe, la transmission, l’anticipation, la pensée logique, l’approche systémique, le processus créatif, le développement de soi. En fonction du poste occupé ou recherché, vous détenez certaines compétences citées ci-dessus. Il est également possible de les acquérir et de les faire évoluer grâce à de nouvelles expériences et activités.
Ce terme anglais ressort sur les sites spécialisés pour le recrutement, l’emploi et l’orientation des étudiants. Pourquoi sont-elles tant convoitées ?
Les environnements professionnels, les méthodes de travail, la transformation des métiers évoluent constamment dans certains secteurs d'activité. Cette mutation est accélérée par l'avènement de l’Intelligence Artificielle, l’automatisation des tâches répétitives, le télétravail depuis la COVID. Certaines compétences techniques acquises peuvent devenir rapidement obsolètes. Il est nécessaire de les mettre à jour et/ou de s'adapter.
Des softs skills comme la communication ou la créativité ne peuvent pas être remplacées par l’IA, car elles touchent à l’intelligence émotionnelle. Par exemple, lors d'un entretien professionnel, à compétences techniques égales entre postulants, les recruteurs s'intéressent de plus en plus aux soft skills. Elles leur permettent de mettre en évidence les valeurs du candidat et de les comparer à celles de l'entreprise ou de la structure. L’objectif est d'obtenir un profil qui s’accorde parfaitement avec le poste proposé par l'entreprise.
Peut-être importe le diplôme ou la formation initiale, vos soft skills vous permettent de vous mettre en valeur pour pouvoir trouver un nouvel emploi, évoluer au sein de votre structure, etc. Il est essentiel de connaitre vos compétences pour être en accord avec vous-même.
Lorsqu’il est difficile de trouver ses propres soft skills, vous pouvez solliciter un bilan de compétences pour y voir plus clair !
C'est un processus mené par Laetitia Lacroix, consultante chez Émergence Consulting et vous-même. En distanciel et/ou en présentiel à Annonay, vous définissez un objectif atteignable et personnalisé dans un temps imparti.
Dans un second temps, vous faites le point sur vos compétences (hard skills, mad skills et soft skills), valeurs, envies, etc. À l’aide d’outils, Laetitia vous aide à mettre en lumière vos habiletés comportementales en adéquation avec votre projet professionnel.
Avec une meilleure connaissance de soi, en particulier avec ses compétences émotionnelles, nous pouvons atteindre plus facilement notre objectif de départ qui nous correspond le mieux : trouver un nouvel emploi, se reconvertir, se former, etc.
Dans cet article, nous avons pu voir les différentes compétences actuelles : hard skills, mad skills et soft skills. Ces dernières sont particulièrement recherchées depuis quelques années pour le recrutement, une meilleure connaissance de soi, etc. Le bilan de compétences est alors nécessaire quand nous n’arrivons pas à faire émerger ces softs skills. Vous souhaitez trouver vos propres soft skills ? Contactez Laetitia Lacroix pour un bilan de compétences : elle vous aidera dans cet objectif !